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Auteures d'un beau parcours en Coupe de France, les seniors féminines ont parfois eu plus de difficulté en championnat. Retour avec le responsable de l'équipe, William Le Dantec, sur un début de saison mitigé.

Les seniors féminines  ont les capacités techniques pour faire la différence  !

- Comment juges-tu ce début de saison ? Es-tu satisfait ?

William Le Dantec : C'est une premiere phase un peu mitigée, on a un groupe jeune qui avait hâte de reprendre et cela s'est senti sur le début de saison où l'on fait un bon parcours en Coupe de France, les automatismes ont commencé à se créer entre joueuses mais la fatigue est vite arrivée avec les blessures. Sur les cinq premiers matchs de la saison, on a repris par des matchs à haute intensité face à des équipes regionales ce qui nous a fait défaut sur le championnat, mais les filles ont réussi à se montrer présentes et à repondre sur le terrain. On a eu une période compliquée avec les stages de certaines, le travail ou encore les absences, j'ai dû réadapter ma façon de coacher. Elles ont fait un gros effort dans ce qui nous manquait les années précédentes, en terme de récupération et de possession, on arrive a garder le ballon trouver des relais et le contenu est plus footballistique. Ce n'est pas évident de transmettre l'idée que le foot c'est aussi ne pas avoir le ballon et qu'il faut le voir comme une partie d'échecs, l'adversaire bouge des pions, des espaces se libèrent et se créent maintenant à elle d'avoir cette intelligence de jeu. On le voit de plus en plus, mais nous avons manqué de réussite sur la première phase. A contrario des années précédentes on domine en gardant le ballon mais on manque de justesse dans le dernier geste. Pour résumer cette premiere phase, on a un groupe avec du potentiel mais il manque de rigueur pour qu'il explose.

- Peux-tu nous rappeler comment se déroule le championnat cette année et comment va se dérouler votre deuxième partie de saison ?

W.L.D : Le championnat se deroule en deux phases, une première phase où l'on a pu évaluer les équipes adverses, on se sert de ses matchs pour apprendre, il ne fallait pas finir dernier en décembre car il y avait quand même une descente et une montée à mi-saison. Une phase sans enjeu pour nos joueuses. On a bien vu sur l'année covid où on s'est donné les moyens de réussir, avec une seule défaite sur l'ensemble de l'année et si on prenait la totalité de l'année on était la première équipe du département en D1. Tout se joue maintenant sur la deuxième phase, ou sur 7-8 matchs il ne faut pas perdre de points et répondre présentes. Chaque match compte de janvier à mai. Seul le premier monte à la fin de la saison.

Quelles sont vos ambitions pour cette deuxième phase ?

W.L.D : On va attaquer le début de deuxième phase avec l'envie de faire le mieux possible, le groupe vie bien en dehors du terrain, maintenant il faut qu'elles répondent présentes sur le terrain et en séance. C'est là que l'on va voir si nos joueuses sont capables d'aller chercher la performance. On a des joueuses et un groupe compétitif. A elles d'aller chercher ce qu'il nous manque. L'objectif est de jouer le haut de tableau pour pouvoir espérer aller chercher cette place en région, mais avant d'y accéder il faut être préparée.

Quels sont les objectifs pour cette fin de saison et les axes d’améliorations pour y arriver ?

W.L.D : Le club ne nous impose pas d'objectif précis si ce n'est le plaisir, j'ai fixé des objectifs cohérents pour mon groupe car je sais de quoi il est capable, et il est capable d'aller chercher les derniers tours en Coupe de l'Anjou, la finale du Challenge de l'Anjou ainsi que cette première place synonyme de montée, car elles l'ont prouvé sur les matchs de niveau régional en Coupe de France, elles ont le niveau. Pour y arrivé nous avons un travail à faire dans les dernières transitions qui se font en match, se décallage, cet appel qui fait mal. Accepter le fait de défendre à 3 contre 4 ou encore d'attaquer à 3 contre 5, mais la joueuse doit etre capable de trouver des solutions sans paniquer car elles ont les capacités techniques pour faire la différence. On va travailler sur l'autonomie et la communication chez la joueuse. Elles doivent trouver des solutions sur le terrain sans dépendre du coach mais en passant par les coéquipières.

As-tu un mot à faire passer aux joueuses ? aux bénévoles ? aux supporters ?

W.L.D : Tout d'abord je souhaite à tous, supporters, joueuses/joueurs, bénévoles, sans oublier les salariés ainsi que les parents une bonne année 2022. Qu'elle vous réussisse sur tous les plans que se soit humains ou professionnels et que tout le monde garde ses 2 clavicules (rires). On est là pour sourire et partager des moments en oubliant nos soucis, le football réunit beaucoup de monde et peut apporter beaucoup de joie dans cette periode compliqué. Je terminerai par une petite mention spéciale pour Alizée Margot. Une de nos joueuses qui nous manque et qui vit des temps compliqués, qui a du quitter les terrains assez tôt malgré son envie et son amour pour le football. On pense à toi et on sait que tu penses à nous, prend soin de toi et on espère te retrouver le plus vite possible sur les terrains de NDC.


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