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Un Jour, Un Bleu - Lenny Bien-Aimé

Lenny BIEN-AIME

Fiche d'identité

Né le ? 30 janvier 1993 à Fort-de-France en Martinique.
Travail ? Animateur à la mairie d'Angers depuis sept mois, Lenny est également éducateur au sein du club. Il entraîne les U11 et les U15 le mercredi et coache les U15 B le week-end.
Au club depuis ? Il a signé au club durant l'été 2012.
Clubs précédents ? Avant de signer à Angers NDC, Lenny n'a connu qu'un seul club : l'US Robert en Martinique. Il a commencé à jouer là-bas à l'âge de quatre ans, il y a joué dans toutes les catégories, avant d'évoluer avec l'équipe première en DRH dès l'âge de 16 ans. Il est parti à la fin de son bac, pour tenter de valider une licence en STAPS à Angers.
Poste ? En Martinique, Lenny évoluait au poste de milieu offensif axial. Ici, il est devenu attaquant, un poste qu'il avait déjà connu avec la sélection de Martinique.

Sa vie au club

« Seb (son frère, qui jouait à NDC jusqu'à l'été dernier) a commencé au Lac de Maine. Il a voulu changer, ça l'a amené à venir ici un an avant mon arrivée. Il m'a dit qu'il avait fait un très bon choix. Malgré le fait que j'habitais aux Ponts-de-Cé et que ça faisait un peu loin, il m'a directement conseillé de venir jouer ici. Il m'a dit qu'il y avait une bonne organisation, une bonne structure avec Pierre Naudet, une bonne ambiance. Et j'ai écouté le grand frère quoi (rires). C'était sympa de jouer avec lui, on a pu faire pas mal de matches ensemble.
Lors de la rencontre qui s'est déroulée le week-end du centenaire, contre le SCA, avec le nouveau maillot, je me souviens que nous avions marqué tous les deux (photo ci-dessous). C'est de bons souvenirs. Je me plais ici, comme joueur et comme éducateur. Dans le cadre de ma licence STAPS, je devais faire un stage. J'ai demandé à Pierre si je pouvais le faire ici, il a accepté. Ça m'a plu et tout de suite après mon stage, j'ai basculé comme éducateur sportif. J'ai eu la chance de faire des formations au sein du club. L'an passé, je m'occupais des U13. J'avais quatre équipes à gérer, mais ça s'est plutôt bien passé. J'avais le soutien de Pierre, de Thibaut Volant et d'Allan Mingot. J'apprends chaque jour à leur côté. Les tranches d'âges dont je m'occupe ici, je peux les retrouver dans mon métier en centre de loisirs. Il faut savoir gérer ses émotions, gérer les relations avec les parents, adapter son langage - on ne parle pas pareil à un jeune de 7 ans ou de 13 ans. J'apprends beaucoup aussi de Cédric Boutet, je travaille à l'école Victor Hugo où il est le directeur des animateurs. En ce moment, je ne fais qu'apprendre. En venant ici, j'ai tout gagné : à la fois sur le plan personnel et professionnel. »

Questions / réponses

Quelles sont tes passions ? Le football et les sorties entre amis. Les deux se rejoignent d'ailleurs (sourires). Avec les potes du foot, on est souvent, mais vraiment souvent ensemble. Que ce soit en semaine ou le week-end. Je pense que les résultats du week-end viennent aussi du lien qu'on a créé entre nous. On s'est rencontré par le biais du foot et c'est vrai qu'aujourd'hui on se parle souvent en-dehors, on s'échange souvent des textos. Et c'est vraiment le cas avec tout le monde. Même quand on se ne se donne pas de rendez-vous, on va toujours finir par se croiser dans la soirée. Puis par rester ensemble, parler. C'est un état d'esprit qu'on a créé. Pierre disait ce week-end qu'on a gagné le match à 14 et ça on le ressent en-dehors du vestiaire. On se bouge pour l'autre. C'est NDC quoi. Pour moi, NDC c'est ça.
Quel est ton film préféré ? C'est "Intouchables". Le film a dégagé quelque chose et c'est encore autour du lien entre les personnes. J'ai mes problèmes, mais je les garde pour moi et je vais quand même aider l'autre. Je n'arrive pas forcément à mettre d'autres mots derrière ce que j'ai ressenti, mais j'ai vraiment aimé ce film. C'est ce qui me pousse vers le métier d'éducateur, d'aider l'autre à gérer ses émotions, savoir ce qu'il veut ou non, etc.
Quels sont tes goûts musicaux ? De tout (rires) ! Des sons américains, africains, du danse-hall, du reggae, de la techno parfois, du David Guetta. J'écoute vraiment de tout. Je suis ouvert par rapport à ça. Avant les matches, c'est souvent des sons comme Migos, Booba, tout ça. Je ne sais pas pourquoi, mais j'aime écouter ces sons avant les matches. Mais pour moi, la musique ça s'écoute tous les jours. Au réveil, puis dès que j'ai un moment. Dans les transports, dans le vestiaire, tout le temps !
Si tu devais partir sur une ile déserte, quels sont les trois objets que tu emmènerais ? Ça m'est déjà arrivé. J'avais pris un canoë avec un cousin pour aller sur une petite île en Martinique. On avait un jeu qui s'appelle « Caresse antillaise », du gâteau et une serviette pour se baigner. Ce que j'emmènerais, c'est le strict minimum : un jeu, de quoi manger, me baigner et voilà (rires) !
Si on te donnait 100 000 euros demain, tu en ferais quoi ? J'investis, mais sans tout claquer. Plutôt dans le bâtiment. L'idée, ça serait qu'une partie de cet argent me revienne. Il servirait peut-être à préparer ma retraite.
Quel est ton club de cœur ? Mon club de coeur, c'est l'US Robert. Ça le sera toujours, même avant NDC. C'est là que j'ai commencé, c'est grâce à eux que j'ai pu connaître le championnat de Clairefontaine, la coupe des cadets... J'ai vu des joueurs pros grâce à eux. J'ai fait des tournois en Allemagne. Ils m'ont fait voir des choses. Ce n'est pas forcément un club qui avait de l'argent, mais ils essaient de faire des choses. Il y avait aussi l'ambiance des matches en DRH, quand il y a au moins 200 ou 300 personnes qui payent pour venir te voir jouer. Ce sont des choses que j'ai connues grâce à ce club. C'est pour ça que je le respecte, parce que je sais que mon parcours a commencé là-bas.
Quel est ton plus mauvais souvenir à NDC ? Est-ce qu'il y en a ? (Il réfléchit longuement) Je pense que c'est le jour où mon frère a arrêté. Maintenant, il fait sa vie, il a son enfant, il vient de signer un CDI. Il aurait voulu reprendre le foot - et il aurait pu nous aider, tout le monde le dit -, mais il a privilégié sa vie professionnelle. Par rapport à ses horaires, il ne peut pas venir jouer et s'entraîner de manière systématique. Donc je fais une petite dédicace à mon grand frère.
Quel est ton meilleur souvenir ? La montée. Comme Pierre l'a dit ce week-end, on l'a gagnée ensemble. Le buteur, c'est Léo Piou qui était sur le banc. C'est un vrai symbole : on en revient encore à l'esprit de l'équipe, la solidarité. On est tout le temps ensemble. Ce week-end, j'étais sur le banc, c'est moi qui marque. Allan a commencé comme titulaire, il sort, il rentre, il marque ! C'est cet état d'esprit que j'aime et que l'on retrouvait dans cette montée.
Comment s'est passé ton début de saison ? On ne s'attendait pas à ça. On s'attendait à se maintenir, mais pas comme ça. Là, on est quatrième, on a fait nul chez le leader à Sautron, on est déjà maintenu. Que demander de mieux ? Après pour des gens qui sont ambitieux comme nous au sein de l'équipe, on veut plus. C'est en allant chercher ce plus qu'on obtiendra au moins le minimum. On est quatrième, on fait de belles performances, on va continuer comme ça et ne rien lâcher (ce n'est donc pas pour rien qu'il y a La Dalle Angevine sur le maillot).

Dernière question, ta famille prend souvent de tes nouvelles par le site, as-tu un message à leur faire passer ? C'est vrai qu'ils vont tout le temps voir le site ! Il me disent ensuite : « Oui, Roy il a marqué. Oui, Dim il a marqué. Oui, toi tu as marqué. Pourquoi ce week-end tu n'as pas marqué ? » C'est vrai que ma famille suit beaucoup NDC. Ça me fait plaisir. En Martinique, il me suivait déjà. Et là, en métropole, ils me suivent toujours par le biais du site. On est très liés. Je les aime, je leur fait de gros bisous. Continuez à nous suivre car j'espère continuer à marquer des buts.


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