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Un Jour, un Bleu - Antoine Ravera

 

 

Né le ? 10 juillet 1996 à Mulhouse (Haut-Rhin).

Travail ? Étudiant en troisième année de commerce à l'ESSCA, ce qui l'a amené à venir à Angers.

Au club depuis ? Officiellement une dizaine de jours. Tout en jouant à La Suze (DH Maine), Antoine s'entraînait avec le groupe de Pierre Naudet depuis deux ans. Comme il n'y rentre plus le week-end, il a donc choisi de signer au club.

Clubs précédents ? Ayant déménagé onze fois, Antoine a connu de nombreux clubs. Il a commencé à Louhans-Cuiseaux (Saône-et-Loire), avant d'aller à Chabeuil (à côté de Valence, dans la Drôme), à Bégard (près de Guingamp, dans les Côtes-d'Armor), à l'En Avant de Guingamp, à Paray-le-Monial (à côté de Gueugnon, dans la Saône-et-Loire). Il a ensuite évolué dans les centres de formation du Stade Rennais, de l'AS Monaco et du Mans FC. Avant de signer à La Suze (Sarthe).

Poste ? Avant-centre.

Sa vie au club

« Mon coach de La Suze connaît bien Pierre (Naudet), il a donc fait le lien pour que je puisse m'entraîner à Angers NDC, tout en jouant les week-ends dans la Sarthe. Pierre a été très compréhensif, je faisais des séances le lundi et le mercredi avec l'équipe et souvent il me faisait des séances spécifiques supplémentaires le mardi et le jeudi. On s'est très bien entendu là-dessus car un joueur travailleur et entraîneur qui aime faire travailler, ça marche toujours bien ensemble.

Pierre m'a notamment vraiment permis de progresser sur l'adaptation avec deux clubs différents au cours d'une même saison. J'avais en plus la chance de rentrer le vendredi pour m'entraîner avec mes coéquipiers, ce qui permettait de faire la mise en place et la préparation de match avec mon équipe. Comme mon entraîneur était en relation avec Pierre, il savait ce que j'avais fait durant toute la semaine à l'entraînement. Il pouvait donc adapter la séance en fonction de ça.

Ici, tout se passait très bien. Pierre est très attentif à l'évolution du joueur et l'accompagnement des joueurs qui signent au club. Et puis des joueurs cadres comme Mous' (Diakité) ou Allan (Mingot) m'ont très bien intégré dès le premier jour où je me suis arrivé ici, il y a deux ans. C'était pareil, cette année pour mon retour. C'est un groupe très abordable, très gentil avec les nouveaux joueurs. 

Je suis revenu ici notamment car j'ai passé mon premier semestre aux États-Unis. J'ai pour objectif d'y repartir en août pour une saison entière de championnat universitaire américain. Et là-bas, ils ne travaillent que sur vidéo. Or les matches de La Suze ne sont pas filmés. J'ai contacté Pierre, car je savais que les matches du club sont filmés. Il m'a dit qu'il était intéressé par l'idée de me faire signer. On en a parlé, on a vu comment ça allait se passer et désormais j'ai hâte de débuter. »

Questions / réponses

Quelles sont tes passions ? Le football, forcément. C'est quelque chose de familial, mon père est entraîneur professionnel. Donc c'est quelque chose qui coule dans mes veines. J'aime le football en général, mais surtout le foot. Mon père a été adjoint à Monaco et à Rennes, il a aussi entraîné Gueugnon, Guingamp et Le Mans. Il est parti un an avant que le club ne coule avec les problèmes d'argent. De mon côté, j'ai commencé par faire du judo. Et puis, j'ai signé ma première licence à cinq ans. Et je n'ai plus lâché.

Pour le jeune joueur que tu étais, était-ce délicat d'avoir un père entraîneur pro ? En général, mon père restait deux ans dans les clubs. Au début, je faisais la première année dans un petit club. Je passais les tests, car il ne voulait pas me pistonner et me disait que je devais mériter le fait de jouer dans une bonne équipe. J'ai souvent été pris et après je jouais dans le club dans lequel il était. J'ai eu deux expériences principales : quand il était entraîneur principal en Ligue 2 et quand il était adjoint en Ligue 1. Quand il est entraîneur principal, tout le monde le connaît. Ça ne met pas une certaine pression, mais il y a une attitude à avoir pour ne pas démériter. Quand il est adjoint, c'est l'entraîneur principal qui a le plus de pression, donc ça passe un peu mieux. Mais globalement, je n'ai jamais été embêté par rapport à ça.

Quels sont tes goûts musicaux ? J'écoute beaucoup de r&b et de rap américain. Le fait d'avoir passé six mois aux États-Unis a eu beaucoup d'influence sur ma culture musicale. Et sinon, un petit peu de rap français et d'ancien rock.

Quel est ton film préféré ? Très bonne question ! (Il réfléchit) Je dirais Coach Carter, un film américain sur un entraîneur de basket-ball qui amène les étudiants à faire quelque chose de grand dans les universités américaines. Il y a l'histoire du père entraîneur et de son fils dans le film. Ça me touche vraiment, parce que c'est un peu ce que j'ai vécu.

Si tu devais partir sur une ile déserte, quels sont les trois objets que tu emmènerais ? C'est compliqué ! Je dirais une bouteille d'eau et un ballon de foot. J'en ai presque toujours sur moi (il avait d'ailleurs une bouteille d'eau au moment de l'entretien) ! Et après une enceinte pour la musique, parce que c'est ce qui me vient à l'esprit comme ça.

Si on te donnait 100 000 euros demain, tu en ferais quoi ? Du tac-au-tac, je dirais une voiture. J'aime beaucoup les voitures, j'ai fait un stage chez Volkswagen/Porsche/Audi au Mans. C'est quelque chose que j'aime bien. Si je devais donner un modèle, je partirais sur la Porsche 911.

Quel est ton club de cœur ? Le seul gros match que j'ai vu c'était à Old Trafford, le stade de Manchester United. Mais mon vrai club de coeur, celui que j'adore et où j'ai joué, c'est l'AS Monaco FC. J'ai fait trois ans là-bas, c'est le club où je suis resté le plus longtemps (il est resté deux ans et demi à La Suze et un an et demi au Mans), de U15 à U17 nationaux. Ça s'est vraiment très bien passé et j'en garde un souvenir impérissable. Surtout que Monaco, c'est un territoire particulier puisque c'est une principauté. La ville est vraiment différente et j'en garde de très bons souvenirs.

Quel est ton plus mauvais souvenir de footballeur ? C'est peut-être également le meilleur. C'est une finale perdue contre le CSKA Moscou avec Le Mans, au tournoi de Montaigu. On était un peu triste, mais c'est aussi un excellent souvenir puisqu'il y avait beaucoup de supporteurs. Du coup, on avait un peu la pression avant le match donc c'était très sympa.

Quel est ton meilleur souvenir ? Ça va être cette finale, mais aussi le match que j'ai vu à Manchester United. C'était incroyable.

Comment s'est passé ton début de saison ? J'ai passé cinq mois, d'août à décembre, aux États-Unis. Ça s'est très bien passé, j'ai joué avec une équipe qui s'entraînait tous les jours. On a fait 8 matches de championnat régulier, où j'ai mis 18 buts. On a ensuite fait les play-offs, où l'on s'est fait éliminer. Mais c'est un bon début de saison sur le plan personnel. À la fois au niveau du physique et du mental. Si je devais comparer avec la France, je dirais qu'en NCAA, il y a autant d'engagement qu'en CFA ; par contre au niveau tactique c'est niveau DRH/PH ; et techniquement ça tourne au niveau DH.

Dernière question, as-tu déjà eu ton bizutage ? Non, pas encore ! J'en ai déjà eu dans plusieurs clubs, mais je pense qu'il va venir ce week-end ou vendredi. Je vais bien voir (sourires). J'attends de pied ferme.


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