sportsregions
Envie de participer ?
Un Jour, Un Bleu - Franck Melisson

Né le ? 12 février 1965 (c'est donc son anniversaire dimanche !) à Angers.
Travail ? Agent de maintenance à la ville d'Angers depuis près de 20 ans. Il travaille principalement dans les groupes scolaires.
Au club depuis ? Une vingtaine d'années. Il a d'abord joué pendant une saison au club dans la catégorie seniors, avant d'y revenir comme dirigeant, éducateur et joueur depuis son passage chez les vétérans.
Clubs précédents ? Avant de signer à Angers NDC, Franck a évolué dans plusieurs autres équipes de l'agglomération angevine. Il a fait ses classes à Verneau (de la catégorie « poussins » jusqu'à ses 20 ans), avant de rejoindre en seniors Juigné-Béné, Saint-Lambert et Cantenay.
Poste ? Milieu de terrain.

Sa vie au club

« Il y a une vingtaine d'années maintenant, mon fils Étienne jouait en poussins (il joue actuellement en seniors au FC Saint-Lambert - Saint-Jean - Saint-Léger - Saint-Martin). Je suis donc rentré au club comme dirigeant pour le suivre. Assez rapidement, je suis devenu éducateur. En plus, j'avais des atomes crochus au club. Je connaissais pas mal de monde. Le rapprochement s'est fait naturellement. L'amour de quelques mecs, l'amitié qui est restée fidèle entre-nous depuis des années m'a poussé à rester ici comme joueur vétéran.
L'idée, c'est de jouer avec les copains et de faire vivre le club. J'ai été joueur, dirigeant, éducateur, de nouveau joueur, de nouveau dirigeant. À mon niveau, je participe toujours à la vie du club. Je fais ça par amour du foot déjà. Et puis voir quelques gars comme Mous' (Diakité), comme Allan (Mingot), comme Boris (Hughes), comme Steven (Loyer)... (Il réfléchit) Ces gars-là, je les ai vus démarrer le foot. En les suivant aujourd'hui en tant que dirigeant de l'équipe première, il y a un suivi quelque part. C'est un vrai plaisir.
Je joue toujours en vétérans, mais je n'ai plus la même passion qu'à mes débuts. Cette année, on a eu le bonheur de monter (avec les vétérans B), mais nous ne sommes pas à notre place dans cette division. On galère physiquement tous les dimanches matins, on joue contre des gars qui ont une vingtaine d'années de moins. Mais, ça reste anecdotique. Les vétérans font partie du club, mais nous ne sommes plus dans le même état d'esprit. L'équipe de vétérans A est là pour gagner, nous c'est moins grave. Nous sommes là pour prendre du plaisir, moins pour la compétition. »

Questions / réponses

Quelles sont tes passions ? J'aime bien les courses de chevaux. Je vais régulièrement au PMU faire mon petit tiercé et puis l'été, on peut me voir sur les hippodromes. Je suis ça depuis une quarantaine d'années, du coup je commence à avoir l'oeil très assidu (rires). J'aime aussi regarder des films et puis la famille. J'ai des enfants, Étienne a des enfants. Un week-end sur deux, nous les avons en garde. Ce sont des moments sympas.
Quel est ton film préféré ? Je n'ai pas un film de référence, par contre j'apprécie les films policiers pour l'intrigue qu'il s'en dégage. Et puis j'aime bien les séries également. J'aime bien Braquo, par exemple. C'est intéressant de voir le quotidien auquel sont confrontés ces personnages.
Quels sont tes goûts musicaux ? Je suis vieille France (sourire). Je suis fan de Brassens. Ce sont des musiques que j'écoute pendant des heures à la maison, j'allume la télé et je mets du Brassens, du Nicolas Peyrac, de la chanson française.
Si tu devais partir sur une ile déserte, quels sont les trois objets que tu emmènerais ? Un bateau déjà, un couteau pour survivre et puis une femme (rires). Tant qu'à faire la mienne !
Si on te donnait 100 000 euros demain, tu en ferais quoi ? Aucune idée, parce que je n'y ai pas pensé. (Il réfléchit) Comme je n'en ai pas besoin dans l'immédiat, je le placerai (sourire). Ça me ferait une poire pour la soif.
Quel est ton club de cœur ? Si l'on excepte Angers NDC, je dirais Verneau. J'y ai joué de poussins jusqu'en seniors, toute ma formation footballistique a été faite là-bas. Je suis allé jusqu'en équipe première, en DRH, le plus haut niveau auquel j'ai évolué. Et puis il y a des amitiés, le père d'Annie (sa femme) était dirigeant de l'équipe première et plein d'autres copains avec qui j'ai toujours des liens. On fait toujours des fêtes ensemble. Au niveau des professionnels, mon club de cœur c'est le Sco. Mais je ne vais pas souvent les voir au stade, je regarde les matches sur BeIN. Par contre j'ai déjà été deux ou trois au Vélodrome, parce que j'aime bien Marseille. C'est de famille (rires).
Quel est ton plus mauvais souvenir à NDC ? Une finale de Coupe de l'Anjou vétérans où je devais tirer un penalty pour essayer de gagner. Un coéquipier me demande : « es-tu sûr de le mettre ? » Je lui réponds que l'on est jamais sûr de marquer un penalty. Il l'a tiré à ma place et l'a mis deux mètres au-dessus. C'est un mauvais souvenir.  On avait désigné des tireurs, les deux qui devaient s'en charger étaient sortis donc c'était à moi de le tirer. Le plus frustrant, c'est qu'on perd la finale. On en reparle encore quinze ans après (sourire).
Quel est ton meilleur souvenir ? Toujours en vétérans et toujours pour une finale de Coupe de l'Anjou. Sauf que celle-là, on l'a gagné. Et puis il y a aussi la montée de PH en DRH, l'an dernier. J'ai encore en tête ce moment où l'on perd 3-0 à trois ou quatre matches de la fin, on se dit qu'on a aucune chance de monter. On apprend cinq minutes après que nos concurrents ont aussi perdu. Et là, on passe d'une grosse déception à une énorme joie. Toute la saison a été comme ça et la fin était vraiment sympa.
Comment s'est passé ton début de saison ? Avec l'équipe première, c'est globalement positif. J'ai toujours considéré que ce serait plus facile pour nous de jouer en DRH plutôt qu'en PH vu l'effectif que l'on avait. Ce que je vois aujourd'hui semble confirmer ce que je pensais à l'époque. Je suis convaincu qu'on a même le potentiel pour aller encore plus haut. Par contre en vétérans, joker... Je ne prends pas de plaisir.

Dernière question, tu as été l'éducateur de nombreux joueurs seniors, te souviens-tu d'anecdotes ? Ceux sur lesquels j'en avais ne sont plus là. Les Maxime Paichard, les Floris Gergaud ou encore PJ le gardien. Son oncle devait l'amener au club, on a été le chercher pour l'emmener. Après le match sa tante devait venir le chercher à Champtocé, là où avait lieu le match. Sauf qu'un peu plus tard, le club nous appelle : votre gamin est toujours là-bas parce que sa tante n'est pas venue. C'était folklorique. Mais globalement tout se passait bien. On était monté en 13 ans, il y avait aussi de bons tournois que l'on a fait ensemble où les parents s'investissaient beaucoup. J'aimais ça. Quand je serai à la retraite, ça me fera grand plaisir d'entraîner les jeunes le mercredi. J'ai les diplômes nécessaires. Ça me fera une détente. Et ça sera peut-être mes petits enfants (rires).


Commentaires

Connectez-vous pour pouvoir participer aux commentaires.