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Un Jour, Un Bleu - Kevin Leblanc

Né le ? 31 décembre 1987 à Alençon (Orne).
Profession ? Après avoir longtemps été menuisier, Kévin est, depuis septembre 2016, responsable maintenance/sinistre dans la société Alglass à Avrillé.
Au club depuis ? Son arrivée remonte à décembre 2009. Il n'a jamais quitté le club depuis.
Club précédent ? Avant de rejoindre Angers NDC, Kévin a débuté le football à l'ASPTT Alençon (Orne). Suite à la fermeture du club, il a rejoint Saint-Paterne (Sarthe) avec des copains. Il y a joué jusqu'à son déménagement, alors qu'il était devenu senior. Il a ensuite effectué une saison en Angleterre avec les Compagnons du devoir, où il a appris à muscler son jeu (comme Robert), avant de rejoindre Angers.

Poste ? Capable d'évoluer à tous les postes (y compris gardien, comme ce fut le cas il y a quelques semaines), Kévin se sent plus à l'aise au poste de milieu relayeur.

 
 

Sa vie au club

« J'habitais au bout de la rue. Un soir, en ramenant mes courses à la maison avec ma p'tite femme, je me suis arrêté et j'ai vu Pierre (Naudet), Pat' (Lorphelin) et Yann (Choveau) aux Gouronnières. J'ai fait un essai le mercredi suivant et j'ai signé dans la foulée. C'était à l'époque où il n'y avait que trois équipes. Je faisais la navette entre la C avec Cédric (Toutain) et la B avec Pat'. Ensuite, j'ai pris le capitanat de la C, avant de rejoindre le groupe A/B deux ans plus tard. Ensuite j'ai repris l'équipe C avec Tony (Goulet) comme entraîneur/joueur, jusqu'à cette année où j'ai préféré prendre du recul.

L'an dernier, cela s'est très bien passé avec Manu (Mainguy) et Aubin (Bergère). J'avais des projets personnels qui allaient me prendre du temps et quand je leur ai dit que j'arrêtais, je leur ai demandé de reprendre l'équipe. Ce sont des personnes investies, sérieuses, prêtes à faire des efforts. Les jeunes répondent aussi présents, on peut s'appuyer sur des cadres : Thomas (Baron), Sylvain (Boulday), Flavien (Humeau), P'tit Yo (Ribeiro)... Un gars comme Yanis (Mezdari) vient de nous rejoindre. On a un groupe homogène et c'est vraiment pas mal. Cette équipe C fonctionne bien, à l'image du club.
Les choses ici sont structurées, les gars ont toujours la même envie. J'y ai créé des liens, que ce soit avec les gars du groupe 1 - les Allan (Mingot), Boris (Hugues), Big Ste (Loyer), la famille Boulday -, avec les gars de la B, de la C, c'est un peu moins vrai avec ceux de la D que l'on est moins amenés à côtoyer. Mais des Max Terrier, des Joss (Hervy), des Flo Semet, ce sont des gars que j'apprécie aussi. Ce sont ces liens avec les joueurs, les dirigeants, les bénévoles - des mecs comme Régis (Garnier) - qui me poussent à rester. Il y a un esprit NDC, c'est une petite famille que l'on veut retrouver tous les dimanches. »

Questions / réponses 

Quelles sont tes passions ? J'apprécie le sport en général, j'aime bien me poser le week-end et regarder les matches de foot, de tennis, de rugby. Avec les enfants, j'ai de moins en moins le temps, mais j'aime aussi aller à la pêche, jouer de la guitare. Pour la première fête des pères, j'ai eu la chance que ma p'tite femme m'ait offert une guitare donc j'essaye de trouver un peu de temps pour y jouer. Mais ce n'est pas facile. Je ne suis pas près de faire un concert, mais ça me détend !
 

Quel est ton film préféré ? Il y en a plusieurs. Je vais d'abord citer Gladiator, c'est le type de film qui prend aux tripes et j'aime ça. Dans un tout autre genre, j'adore Les Visiteurs. C'est mon film. Il va passer quinze fois à la télé dans l'année, tu peux être sûr que je vais le regarder quinze fois. J'adore ces comédies françaises où l'on rigole pour un rien. C'est marrant.
 

Quels sont tes goûts musicaux ? C'est pareil, j'écoute de tout hormis de la musique classique. Ma limite ce sont les Jul, les Drake, ces copains de Thibault Réthoré, de Stacie Nouteau ou de mecs comme Yann Guiet qui nous cassent les oreilles avec leurs enceintes tous les vendredis (sourires). Mais ça s'écoute quand même ! C'est la nouvelle génération. Je ne me sens pas vieux, mais je suis plus IAM et compagnie. En général, j'écoute la musique dans la voiture, donc c'est plutôt la radio. Ou alors des comptines pour mes enfants (rires).
 

Si tu devais partir sur une ile déserte, quels sont les trois objets que tu emmènerais ? En bon gars du bâtiment, j'emmènerais un groupe électrogène solaire. Vu que j'aurais l'électricité, je prendrais une plaque de cuisson électrique (sourires). Et puis je finirais avec une petite radio solaire - avec une photo de ma p'tite famille collée dessus - afin de se tenir informé de ce qu'il se passe dans le monde. Ça serait niquel.
Si on te donnait 100 000 euros demain, qu'en ferais-tu ? Je crois que je me mettrais à l'abri avec ma p'tite famille en revendant mon appartement pour repartir dans une maison avec un petit jardin. Mais je pense que sur Angers la somme ne me suffira pas donc je ne vais pas jouer la mauvaise fois en disant que je vais distribuer ça à NDC, parce qu'il n'y aurait malheureusement plus rien (rires). Mais bon, si je gagne 100 000 euros demain, je pense que je paierais une bonne tournée aux copains du club !
 

Quel est ton club de cœur ? C'est l'Olympique de Marseille (il prononce avec l'accent du sud) ! C'est un club que j'ai beaucoup aimé à l'époque où il y avait Papin, celle où j'ai commencé à suivre le football à la télé. Mon père n'étant pas spécialement passionné, je ne regardais pas tous les matches. Mais c'était Marseille et ça reste Marseille, un club à part. À l'étranger, j'aime bien Arsenal. Pour avoir été un peu là-bas, j'ai pu constater que les Anglais sont à fond derrière leur équipe. Je n'ai pas eu la chance d'aller voir de matchs là-bas, mais je sentais qu'il y avait vraiment quelque chose. Et puis à Arsenal, il y a une stabilité que j'apprécie avec un coach en place depuis des années. Malgré le fait qu'ils ne gagnent rien, ils sont toujours dans le Big Four. Il n'y a jamais de scandale et jamais de gros soucis. C'est un peu l'inverse de Marseille !
 

Quel est ton plus mauvais souvenir à NDC ? C'est le fait de ne pas avoir réussi à m'imposer quand je suis monté dans le groupe 1. C'était une grosse désillusion. J'espérais vraiment pouvoir rester dans ce groupe, convaincre les coachs que je m'investirai. Je ne l'ai peut-être pas assez fait à cette époque-là. Je n'ai pas réussi à y rester, je n'avais pas beaucoup de temps de jeu le week-end, c'était compliqué. Mais j'ai quand même fini par faire mes deux matchs en PH, à Segré et à Saint-André-des-Eaux. C'était décevant de quitter ce groupe, mais j'ai vite rebondi car on a rapidement été complices avec Tony dans le groupe 2 avec ce projet d'entraîneur/joueur pour tous les deux. On s'est bien amusé, donc c'était cool.
 

Quel est ton meilleur souvenir ? C'est le but que j'ai marqué l'année dernière en Coupe de France au Lac de Maine. Je n'ai rien à faire là-bas. Je viens avec mon sac pour jouer un match amical avec la B et Karim et Tony me disent va voir Pierre. Il me demande si ça me dérange de venir faire le quinzième joueur avec la première pour peut-être ne jouer qu'une minute ou ne pas rentrer. Je lui réponds qu'il n'y a pas de souci. Que si je peux dépanner, je vais dépanner. Les gars de la première rigolent en me voyant arriver et me demandent ce que je fais là. Je rentre à trois minutes de la fin. Il y avait du monde, c'était marrant. Ben Mingot était derrière à gueuler : « Leblanc, Leblanc, Leblanc ! » C'était un truc de fou. Et puis trois minutes après, je mets un pion. C'était génial, les gars sont tous venus me voir. C'est l'esprit de la première : ce qui est bien avec eux, c'est que dès qu'un joueur marque un but, il y a de solidarité et tout le monde vient le féliciter. C'était génial, c'est vraiment un superbe souvenir. Après j'espère qu'il y en aura d'autres prochainement avec la C !
 

Justement comment se passe votre saison ? On ne peut qu'être satisfaits quand on voit notre classement et nos résultats. Si l'on excepte une défaite sur un match avec beaucoup d'absents fin janvier, cela fait un bout de temps que l'on n'a pas perdu. C'est génial. On a réussi à créer quelque chose de costaud. Pour la première fois depuis que je suis avec cette équipe C, il y a de la qualité de jeu tous les week-ends et de la continuité dans l'effectif. Ça nous permet de travailler ensemble. Les résultats ont suivi. C'est fort et c'est ce qui fait que l'on est forts sur le terrain. Un match comme celui d'il y a dix jours contre Chalonnes, un concurrent pour la montée, où l'on est menés 1-0 et qu'on gagne 2-1, c'est un symbole. On n'a rien lâché. Idem le week-end dernier contre Denée, qui était deuxième mais affaibli, on les a respectés, on n'a rien lâché et on gagne 6-0. Il faut que ça soit ça jusqu'à la fin de la saison, parce qu'on va encore rencontrer des équipes comme Mûrs ou JS Layon contre lesquelles on a eu des difficultés à l'aller. La suite peut être belle si tout le monde joue le jeu. Si c'est le cas, on pourra se faire une belle soirée comme celle qu'a connu la première l'an passé ! Aubin et Manu ont vraiment réussi à faire quelque chose avec cette équipe.
 

Dernière question, sous forme de défi, quel pari lances-tu pour pimenter une éventuelle montée en fin de saison ? (Il réfléchit) Si on ne perd pas un match jusqu'à la fin de la saison, je paye ma tournée à tous les joueurs qui ont joué avec nous en équipe 3 cette saison. Ça fait pas mal de joueurs, donc je préviens Régis, je ferai un chèque. Je promets, en tant que capitaine et cadre de cette équipe 3 qui me tient à coeur depuis des années maintenant, que si l'on arrive à monter, je rincerai pas mal de monde ce soir-là ! C'est bien parti pour, on n'a jamais été aussi près du but et on y croit.


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