Quelles sont tes passions ?
« J’aime beaucoup le football, les jeux vidéos, le show. »
Tes soirées sont bien arrosées ?
« Ca dépend. Si je sais que je n’ai rien à faire le lendemain... Mais, ça n’arrive au maximum qu’une ou deux fois par an. »
Ta principale qualité ?
« Je suis quelqu’un de patient, très réfléchi et puis je ne parle pas beaucoup, je suis très discret. »
En tout cas, tu n’es pas modeste. Quand on porte des chaussures floquées à son nom, on ne peut pas être modeste !
« Ca c’est pour se rassurer. C’est aussi au cas où je me perds, pour que l’on sache que je m’appelle Roy. En plus, il y a le drapeau donc comme ça on sait que je viens du Gabon ! (rires) »
Ton principal défaut ?
« Je ne parle pas beaucoup. Je suis très timide. Tant que je ne te connais pas encore, je ne vais pas me découvrir. Je suis réservé. »
Quels sont tes goûts musicaux ?
« J’écoute tout sauf de la musique des années 1980. Ca me donne mal à la tête, et je ne peux pas danser sur une chanson sur laquelle mon père a dansé (regard gêné de Tao). Excuse-moi Tao, j’oubliais que c’était ta jeunesse ! »
Pour revenir sur le foot, est-ce tu as un club de cœur ?
« En France, le Paris-Saint-Germain, j’ai toujours supporté ce club. Par contre le club étranger que je préfère c’est le Bayern Munich. Le club de Roy Makkay, mon joueur étranger préféré. »
Ton plus mauvais souvenir ?
« Mon pénalty à Champtocé la saison dernière, que je tire à la manière de Sergio Ramos, pendant la séance de tirs aux buts. Ce pénalty a fait de l’ombre à mon but, on gagnait 2-0, et on se fait rejoindre avant de se faire éliminer aux pénaltys contre Julien Vaucelle. »
Ton meilleur ?
« C’est dur à dire, il y en a tellement. En une année, il y en a énormément. On a vécu une belle aventure, en Coupe de France, en championnat et puis mon dernier but. Celui du week-end dernier, il est trop beau. Une Zlatan, t’as vu Ibra, t’as vu mon but ! »
Coup de cœur/coup de gueule
Boris Hughes : « Il fait un gros travail au milieu. On sent qu’il s’arrache, qu’il donne tout. »
Julien Garnier : « Il a une grosse frappe, mais comme Boris l’a dit, il ne prend jamais un ballon de la tête. »
Moustapha Diakité : « Dans le jeu, il va au duel, mais à l’entraînement il parle trop. Il me déconcentre, c’est pour ça que Pierre me dit tout le temps, « Roy, Roy… », mais c’est Mouss qui est à côté. »
Mathieu Catin : « Je l’aime bien. J’aime travailler physiquement, et avec lui je suis servi. C’est bien. J’ai besoin de ça, et ça me fait plaisir. Je travaille avec le sourire. »
Sébastien Bien-Aimé : « Il est bien aimé (rires). J’ai beaucoup d’admiration pour lui, pour son jeu. Je trouve qu’il est propre. Lors d’un entretien que l’on avait eu avec Pierre (Naudet) et Seb, je ne lui avais pas trouvé de défauts. Après l’intervention de Pierre, j’ai réalisé qu’il avait encore des secteurs sur lesquels il pouvait progresser. Des choses qui pardonnent à notre niveau, mais si on joue à un niveau plus élevé, ce sera des erreurs à ne pas faire. »
Dernière question, as-tu un message à faire passer à ta famille au Gabon ?
« Déjà je suis content que ma mère et ma grande sœur aient vu le club où j’évolue. Elles ont rencontré Pierre (Naudet) il y a peu. Elle était fière de voir que je m’épanouissais et que je me sentais bien dans le groupe. Cela se reflète sur mon équilibre. Je pense aussi à tous les autres, chaque fois que je joue, je donne le meilleur pour qu’ils puissent entendre parler de moi. Ca doit leur faire du bien. J’embrasse tout le monde, et puis dédicace à Jaden et à l’Elingui Stadium dans le quartier de Mindoubé 2, où j’ai fait mes premiers pas dans le foot. »
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