Un Jour, un Bleu - Thibaut Volant

Né le ? 24 janvier 1991 (c'est bientôt, notez la date sur vos agendas !) à Saint-Nazaire.

Travail ? Au club, depuis le 1er mars et le début de son service civique. Il est notamment en charge de l'Académie et du pôle formation, dont il entraîne les U17 depuis plus de deux ans et demi (après deux ans à la tête des U15).

Au club depuis ? Il a commencé à s'entraîner, puis à jouer au club en 2011-2012, tout en entraînant les jeunes du groupement.

Clubs précédents ? Saint-Marc Foot, un club situé à proximité de Saint-Nazaire où Thibaut a fait toute sa formation et ses premiers pas comme éducateur. Il en garde de très bons souvenirs, mais l'a quitté au moment de partir faire ses études de sports à Angers.

Poste ? Arrivé comme défenseur central, il évolue comme arrière latéral depuis l'année dernière.

Fonction au club ? À la fois titulaire de l'équipe première, entraîneur et salarié du club, Thibaut cumule plusieurs casquettes.

Sa vie au club

« Dans le cadre de ma formation à l'IFEPSA, il me fallait un club pour encadrer. J'ai d'abord commencé à Bouchemaine à l'école de football, ce qui s'est arrêté sans qu'il n'y ait spécialement de raison. Comme je connaissais Benoît Dougé, joueur senior qui était dans ma promotion, il m'a proposé de venir ici. J'ai rencontré Pierre (Naudet) et c'est comme ça que j'ai commencé avec les U15 et Laurent Papillon.

Parallèlement, je m'entraînais dans la semaine avec le groupe C/D avec Benoît et les gars que je connaissais un peu. À partir du mois de décembre, je suis passé dans le groupe A/B et quand j'ai demandé à Pierre si je pouvais signer, il n'y a pas eu de problème. Cette année-là, j'ai même joué les trois derniers matches de la saison en équipe une. Même si je n'avais pas forcément énormément de temps de jeu, c'était une belle progression.

J'ai été super bien intégré, ça s'est fait hyper facilement. J'avais un peu peur de ça, comme c'était la première fois que je changeais de club. Mais ça s'est super bien passé. Dès l'année suivante, on a entraîné les U15 avec Benoît. C'était la première fois que nous étions responsables d'une catégorie, c'était un bon challenge. L'année a été un peu difficile avec peu de résultats, mais nous avons tenu bon et on a appris. Pas mal de joueurs sont restés l'année suivante, ce qui était sympa.

En tant que joueur, depuis cette année j'ai la chance de jouer en DRH. Je ne m'attendais pas forcément à être dans le groupe, mais j'y suis. Je suis content d'y être et je bosse pour y revenir le plus souvent possible. Comme je ne suis pas le joueur le plus capé à ce niveau-là, j'apprends des autres autour qui ont un vécu un peu plus important. C'est intéressant et puis comme le niveau est plus relevé, ça pousse à faire les efforts pour progresser. »

Questions / réponses

Quelles sont tes passions ? J'aime sortir avec mes potes et le foot, j'y suis tout le temps. C'est une passion qui est née jeune, j'ai démarré dès la première année de débutant. Avant je jouais déjà dans le quartier avec mes potes. J'aimais ça. C'est pareil pour l'encadrement : je me rappelle avoir organisé des entraînements pour mes copains du quartier. J'étais déjà dans cet état d'esprit et puis mon père était là-dedans. Il coachait énormément et je le suivais au bord des terrains.

Quels sont tes goûts musicaux ? Il y beaucoup de choses. Beaucoup de conneries ! J'écoute pas mal de rap, mais aussi de la variété française avec Thibaut Réthoré et Pierre Naudet (rires). Tout me va. En ce moment, je me plais à écouter les playlist de mes jeunes quand on part en voiture. Je leur laisse le portable et ils mettent leurs sons. Je découvre des choses sympas, donc je vais continuer le processus.

Quel est ton film préféré ? Comme j'aime beaucoup l'ensemble des films de Morgan Freeman, je vais dire Les Évadés avec Tim Robbins. C'est un film qui se passe dans une prison, avec un projet d'évasion. Le fait que les personnages cherchent à se libérer du milieu carcéral, tout en y créant des choses, ce sont vraiment des choses qui me plaisent. D'une manière générale, j'aime pas mal de films se déroulant dans des prisons.

Si tu devais partir sur une ile déserte, quels sont les trois objets que tu emmènerais ? D'abord un ballon de foot pour passer le temps. (Il réfléchit) Je vais rester classique : un couteau et un hamac pour pouvoir dormir un peu, peinard. S'amuser, bricoler et dormir, l'essentiel !

Si on te donnait 100 000 euros demain, tu en ferais quoi ? C'est une bonne question. J'en garderais pas mal de côté, mais je ferais aussi plaisir à mes proches et à mes potes. On se ferait une bonne soirée et on s'amuserait bien. Mais déjà avec le peu que j'ai, j'en garde déjà pas mal donc je pense que j'en garderais une grosse part.

Quel est ton club de cœur ? Le FC Nantes. Quand j'étais plus jeune, c'est eux que j'allais voir au stade. Je sais que je vais me faire taper dessus parce qu'ils ont gagné contre le Sco avant la trêve, mais c'est le club de la Loire-Atlantique. Quand j'étais jeune et qu'on rencontrait ces équipes-là, c'était des moments particuliers. Un peu comme les jeunes ici avec le Sco. Je les suis un peu moins malheureusement, mais mon club de cœur ça reste le FC Nantes.

Quel est ton meilleur souvenir à NDC ? J'en ai beaucoup. La montée en DRH l'année dernière est un superbe souvenir. Il y a aussi des matchs en U15 avec Benoît Dougé, lors de notre première année comme éducateurs. Je me rappelle toujours de notre première victoire à Nyoiseau, c'était déjà la mi-saison et on n'avait pas eu beaucoup de résultats favorables. Il faisait froid, c'était compliqué. On doit gagner 4-3 après un scénario un peu fou. On est devant, on se fait égaliser et on s'impose en toute fin de match. Il y avait les parents sur le côté qui étaient un peu frustrés de toutes les défaites, là, ils sont repartis avec le sourire. Quand on est un peu éméchés, on se rappelle souvent cette histoire là. 

Quel est ton plus mauvais souvenir ? Peut-être l'année dernière en U17. C'était une saison compliquée, avec peu de résultats et une descente de deux divisions, parfois peu de monde à l'entraînement ce qui était compliqué à gérer. Mais je me suis largement relevé de ça et je le vis bien aujourd'hui. Je me dis que les échecs permettent de s'améliorer.

Quel est ton regard sur le début de saison de l'équipe dans laquelle tu évolues ? Je suis super content. C'est plutôt un très bon début de saison, avec des objectifs qui sont dépassés à mi-saison. On souhaite se maintenir et on est largement dans la course. Si on pouvait faire mieux que l'objectif initial, en deuxième partie de saison, ça serait cool. Mais pour le moment, c'est vraiment bien. Et puis en plus, j'ai déjà marqué un but, donc c'est parfait !

Dernière question, parle-nous de l'académie ? Trois fois dans la semaine, les jeunes viennent après les cours pour faire leurs devoirs. Ils enchaînent ensuite avec une séance d'entraînement. Et on lie à ça un projet citoyen. Pour le moment, ça se passe plutôt bien. Je prépare le projet depuis le mois de mars et les débuts ont eu lieu en septembre. J'avais pas mal de connaissances théoriques liée à ma formation universitaire, mais que je n'avais jamais mis en place sur le terrain. C'était l'occasion. Ça permet de progresser dans des secteurs variés comme la communication avec les différents acteurs ou dans la méthodologie, avec par exemple la gestion d'un budget.