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En mai, ces dernières saisons, l'équipe fanion a souvent vécu de magnifiques émotions. Retour sur le dimanche 27 mai 2018, NDC, alors en Division régionale honneur (DRH), accédait au Régional 2. Souvenirs, témoignages... Emotions.

EMOTIONS DE MAI... Il y a deux ans, le 27 mai 2018 à La Tranche-sur-Mer

Le match. C'est ce que l'on appelle "passer par un trou de souris"... Alors que l'équipe fanion a réussi un championnat de DRH remarquable (14 journées sur 22 en tête de son groupe), la fin de saison s'étire et la fatigue se fait sentir. Sixième tour de la Coupe de France devant 1300 personnes et face aux pros du stade lavallois à l'automne, épopée en Coupe des Pays de la Loire jusqu'en demi-finale... il est temps que cette saison qui s'étire se termine. Défaite contre l'Intrépide d'Angers à la maison (1-2) le 22 avril, match nul dans les dernières minutes à Boufferé (1-1) le 29 avril, nouveau match nul dans le temps additionnel contre Mareuil alors que l'équipe est menée 0-2 le 13 mai... et le leader ndcéen qui avait quatre points d'avance le 15 avril est désormais deuxième à un point de Mareuil. Il faut finir dans les deux premiers pour monter en R2 et NDC compte deux points d'avance (41 pts) sur Vertou 3 et Aizenay (39). C'est donc à La Tranche-sur-Mer, un mal-classé déjà sauvé, que les coéquipiers de Toufik Bouhafoura doivent le 27 mai prendre un point. Un petit point et c'est bon ! Oui mais voilà, rien ne va se passer ainsi. La Tranche marque dans le premier quart d'heure des deux mi-temps. 0-2. NDC s'entête, revient dans le coup par Léo Piou (1-2), tape le poteau mais s'incline. Décidément, cette saison était trop longue. La montée s'échappe, c'est sûr. Aizenay et Vertou reçoivent, c'est plié. Les minutes avancent à reculons. Il y a de la colère, de la frustration, de l'incompréhension. Les minutes s'égrainent mais les résultats venus d'ailleurs ne viennent pas, ou partiellement, ou mal. Vertou fait un nul, c'est sûr. Puis, Aizenay, tenu en échec par Mareuil, en fait de même. Cette fois, c'est fait, direction le Régional 2. La joie explose. Une libération. L'attente fut longue... la fête aussi.

L'équipe. Savary - Dadouche, Choffat, Boulday R, Bien-Aimé S - Bouhafoura (c) (Volant, 70e), Hughes (Piou L, 50e), Guiet - Maigari (Mingot A, 60e), Joly, Levron.

Cédric Boutet (entraîneur-adjoint) : "Après une saison où nous avons été une bonne partie de l'année en tête nous avons du mal à terminer la saison et nous devons au moins prendre un point à La Tranche qui n'a plus rien à jouer. Mais le stress et l'intention de l'équipe adverse de nous contrarier font que nous sommes battus 2-1. Nous devons donc attendre le résultat à distance de nos poursuivants. Des minutes interminables sur la pelouse pour finalement apprendre 30 minutes plus tard que notre montée était actée. Retour en bus inoubliable avec un punch de grande qualité et une très belle fête en arrivant au stade".

Julien Dadouche (défenseur) : "Dernier match, on avait un boulevard d'avance de points et on s'est relâché. On a produit moins d'efforts et gaspiller toute notre avance... le foot nous ramène vite à la raison ! Pas de place à la suffisance. Rien n'est jamais joué, ni acquis d'avance ... Le match en lui-même, pas efficace dans les deux zones de vérités du terrain, on prend encore un but sur une de leurs seules occasions... Nous, on a un grand nombre d'occasions mais depuis quelques temps, la réussite n'est pas là (poteau, barre, précipitation, manque de lucidité ou mauvais choix). La confiance a laissé place au stress, aux doutes... La peur de ne pas réussir, de ne pas arriver à assurer cette montée et d'avoir gâché cette avance se ressent chez chacun de nous... Fin de match qui laisse place aux doutes, aux incertitudes ! Un coup, on monte et après on ne monte pas ! Les résultats des autres tardent bizarrement... Tous les scénarios passent en boucle dans nos esprits. Le temps est long, voire interminable. Je fais les 100 pas. Je vais voir mes coéquipiers pour savoir ce qu'ils ressentent et j'essaye de les rassurer, de les soutenir, de minimiser l'échec mais j'y arrive pas. Je n'ai pas les mots. Au fond de moi, je suis aussi déçu, je m'en veux car j'ai une part de responsabilité de l'état de stress de chacun de mes coéquipiers car j'ai pas su faire ce qui fallait pour éviter ce scénario ! Alors je m'isole, je pense, je m'en remets à prier ! Et puis le verdict tombe ! Montée officielle ! On lâche les chevaux, ça crie, ça change et le stress vécu depuis quelques semaines tombe enfin !  La potion magique est finie rapidement. Il nous tarde d'arriver au stade et de fêter ça avec tout le monde ! Fumigène, chants, euphorie et la fameuse piscine du président dont j'ai tant entendu parler ! La notion de temps n'a plus d'importance car on est ensemble, on a fait tous ces efforts pour s'offrir ces moments alors on voudrait que ca dure plus longtemps, c'est du bonheur et de la réussite pour tout un club !"

Romain Boulday (défenseur) : "J'ai le souvenir d'une attente interminable où il était difficile de se regarder dans les yeux les uns et les autres en attendant de connaître le verdict du fait de notre défaite...puis la délivrance, la joie, la fête au stade au retour...jusqu'à la piscine du prez et mon retour à vélo sous des trombes d'eau parce que je bossais dès 8h le lendemain. Le match en lui-même était frustrant car on concède peu d'occaz mais on encaisse 2 buts (je jouais défenseur central exceptionnellement pour ce match) et offensivement on n'était moins réalistes ce jour-là".

Fabien Savary (gardien) : "Dernier match de championnat à La Tranche sur Mer. Pour moi ce match a été une course contre la montre. J'étais parti toute la semaine qui précédée le match à La Baule pour jouer les jeux mondiaux du sport entreprise avec l'équipe de France des Sapeurs Pompiers (gagnés aux tirs au but). J'avais donc fait la fête le samedi soir sans rentrer trop tard quand même car nous avions une montée à jouer le lendemain. Je suis parti de La Baule le dimanche matin à 8h, je suis rentré chez moi pour préparer mon sac à la va-vite, profiter de quelques minutes avec ma petite amie et j'étais déjà reparti au stade pour le départ. J'étais KO et j'ai profité du trajet pour dormir un peu. Notre fin de saison était compliquée car après avoir survolé le championnat pendant les 2/3 de la saison, on venait d'enchaîner 7 ou 8 matchs très poussifs et sans victoire... Malgré cela, il ne nous fallait qu'un match nul pour assurer notre montée et La Tranche jouait son maintien, si je ne dis pas de bêtise. Et malheureusement, nous n'étions pas dedans ce jour-là : erreurs techniques, stress et la suspension de deux joueurs cadres (Guillaume Pineau et PA Houstin) ont fait que nous sommes passés au travers et perdons le match 2-1. A partir de ce moment, nous n'avions plus notre destin entre nos mains et devions attendre le résultat des autres matchs pour savoir si oui ou non nous accédions à la R2. Je me souviens que tous les joueurs étaient restés sur le terrain avec leur téléphone pour avoir les résultats mais j'étais tellement en colère et frustré que je suis parti prendre ma douche seul (oui je suis un peu bougon...). Lorsque je suis sorti, les résultats n'étaient toujours pas tombés et on a attendu encore quelques minutes. Après cette longue attente, la bonne nouvelle tombe enfin : NOUS MONTONS ! On passe par un trou de souris vraiment mais on l'a fait tous ensemble. Quand on connait la suite sur la saison suivante on se dit qu'on méritait amplement cette montée mais qu'on a été très chanceux".


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